Plus de 22 millions d'habitants pour Bombay et son agglomération, plus de 16 pour Delhi, la capitale. Une circulation grouillante, une pollution que l'on sent de suite dans les rues, une vie foisonnante, une pauvreté, surtout à Bombay, omniprésente mais aussi des richesses comme le luxueux hôtel Taj Mahal, face à l'océan. Là où des terroristes ont fait une prise d'otage il y a bientôt trois ans. Voilà résumées ces deux villes emblématiques de l'autre pays qui compte plus d'un milliard d'habitants.
Petite chambre près de l'hôtel de luxe
Ma chambre d'hôtel se situait deux rues derrière. Toute petite, presque vide, pas très chère (mais je me suis aperçu ensuite que j'aurais pu négocier davantage : j'arrivais tout juste en Inde), pluis que modeste. Arriver à Bombay en provenance de Sydney, c'est changer de monde.
Dans les caniveaux, des rats se courent après. Je me rappelle d'un qui avait l'arrière-train déchiqueté. On se faufile, par endroits, entre les vélos, voitures, rickshaws (petits taxis à trois roues) et autres mobylettes, sans oublier les piétons.
Le Mc Do puis le grand restau
J'avais un peu d'appréhension avant d'arriver en Inde. A cause de l'hygiène, de la nourriture, même si j'aime beaucoup la cuisine indienne. Le premier jour, pour être sûr de ne pas être malade, je suis allé dans un Mc Do ! Puis, le soir, j'ai choisi un grand restau. J'ai dîné pour quelques dizaines d'euros (une petite trentaine si je me souviens bien), soit une fortune dans ce pays. Service impeccable et nourriture délicieuse.
Manger au même endroit que les Indiens
La cuisine, dans le nord de l'Inde, est relevée mais moins que dans le sud, paraît-il. Je me rappelle avoir mangé dans la rue, un soir, avec deux Indiennes, dont une qui était à côté de moi dans l'avion en provenance d'Australie. Sa copine a pris une brochette qui lui a quasiment arraché le palais. Une Indienne ! J'avais préféré prendre la moins forte, déjà fort goûtue. J'imagine à peine l'effet que m'aurait fait l'autre mets ! C'était devant un boui-boui où il y avait plein de clients : toujours bon signe. Un repère que j'ai suivi, tout le mois passé dans ce pays, sans connaître de problème.
Portique de sécurité au cinéma
A New Delhi, avec des Français rencontrés à Jaipur (au fort d'Amber), je suis allé au cinéma. On a dû passer par un portique de sécurité : il y avait eu des attentats dans un passé récent, dans des établissements courus des touristes et des classes plutôt aisées. Aller au cinéma comme à l'aéroport, cela fait drôle.
Le cinéma, j'y étais déjà allé à Jaipur, justement, dans un bel édifice au look rétro, voir un film de Bollywood, l'industrie du film de Bombay. Longs films genre comédies musicales, aux couleurs acidulées, aux histoires de romans photos... Les Indiens adorent cela et le succès de ces films a passé les frontières.
La gentillesse des Indiens
La gentillesse des Indiens me restera en mémoire. Ce pays, globalement aussi. Il faut s'accrocher : on adore ou on déteste. Mais c'est un dépaysement total, avec une culture ancestrale, riche, très mixée, qui nous semble bizarre, difficile à comprendre. Il faut être indien, peut-être...
Voir l'album Bombay-Delhi, sur la droite...
Et un article paru dans Le Télégramme à cette époque. Téléchargement Inde.TataNano
Commentaires